Après 30 ans de charia au Soudan, un accord sur la future séparation de la religion et de l’État est signé

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« Aucune religion ne sera imposée à quiconque et l’État n’adoptera pas de religion officielle. »

Dimanche, un accord a été signé au Soudan entre le gouvernement et un groupe rebelle du sud des monts Nouba. Selon l’Agence Reuters, ce document « ouvre la voie à un accord de paix final en garantissant la liberté de culte à tous tout en séparant la religion et l’État ».

La charia avait été imposée au Soudan dès 1983. Avec cette « déclaration de principes » signée dimanche, un accord final va pouvoir commencer entre le Soudan et la faction rebelle.

La déclaration précise que « la création d’un État fédéral civil et démocratique au Soudan, dans lequel la liberté de religion, la liberté de croyance, de pratiques religieuses et de culte seraient garanties à tout le peuple soudanais en séparant de l’État les identités de culture, religion, appartenance ethnique et religion ».

« Aucune religion ne sera imposée à quiconque et l’État n’adoptera pas de religion officielle. »

Selon Aman Amum, le secrétaire général du Mouvement de libération du peuple soudanais-Nord (SPLM-N), le Soudan a « accepté la séparation de la religion de l’État ».

Ezekiel Kondo, archevêque anglican du Soudan, a déclaré dans des propos repris par Christianity Today :

« C’est un excellent pas en avant pour une paix globale dans le pays et pour la liberté religieuse. »

M.C.


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